
Et c'est vrai que, même moi qui ai seulement vécu ça à travers la lucarne, j'ai eu l'émotion au bord des yeux à quelques moments quand ils l'ont cassé ce foutu mur et que cette

Quand les gens ont couru les uns vers les autres sans même avoir besoin de chabadabada pour se prendre dans les bras, j'ai eu des yeux de chat Potté, et quand l'ancien est arrivé le violoncelle sous le bras et qu'il s'est installé, là, dos au mur pour jouer ce qui ressemblait à l'adieu à un monde passé, j'ai même été pris d'un petit tremblement de menton.
Et puis le temps est passé, vingt ans, et plus personne ne s'espionne ou alors c'est par habitude, pour tuer le temps, les voitures tristes

Mais comme disait quelqu'un il y a quelques jours, on a pensé qu'il suffisait d'être libre pour que tout s'arrange… on le pensait et moi le premier…
Et aujourd'hui que je sais que ça ne suffit vraiment pas, je me dis que l'on devrait peut-être passer moins de temps à rappeler à cet Est de là-bas combien le temps du mur était dur, et il l'était encore plus qu'on ne peut l'imaginer, un temps que l'on pourrait alors passer à leur construire non pas un mur mais juste un avenir… Mais moi ce que j'en dis et puis j'ai des œufs à battre alors le mur…
Mais pourquoi, bon le mur c'est fait et maintenant… est-ce qu'ils nous cuisinent ça…
P.S. : Et puis finalement c'est facile de casser les murs, enfin certains... moi aussi j'en ai cassé un, celui qui illustre cet article monté à l'occasion d'un évènement LG… enfin j'ai surtout demandé gentiment au monsieur qui avait une grosse scie qui fait du bruit de le casser pour moi et depuis moi aussi j'ai un bout de mur chez moi et dessus il y a même un love que Castelbajac à écrit dessus… Mais c'est une autre histoire que je vous raconterais peut-être… un jour…