mercredi 11 novembre 2009

Vous commencez à me casser sérieusement… le mur !!!

Depuis quelques jours le mur commence donc sérieusement à me… Le mur, c'est celui de Berlin, ce mur qui coupait le monde en deux il y a encore… C'est toujours curieux de se rendre compte que ce qui faisait ma vie, les vieux francs, le cadran du téléphone qui faisait tactactac en se remettant en place, du bon du bon Dubonnet dans les tunnels du métro, le mur de Berlin… c'est donc toujours curieux de me dire que toutes ces choses ne veulent plus rien dire pour mes enfants, des fois j'ai l'impression d'être une sorte de Rahan, les cheveux de moins, de l'histoire quand j'en parle avec eux.
Mais depuis quelques jours mon mur qui ne voulait plus rien dire à mes enfants est partout et je finis par voir des murs partout ! Enfin finalement ce n'est pas du mur dont tout le monde parle mais de sa fin, il parait même qu'un président aurait lui-même enlevé son morceau à la sueur de ses doigts, enfin si l'on commence à croire tout ce que l'on dit sur la FesseduBouc… C'est tout juste si on ne va pas finir par nous le reconstruire en tout neuf histoire de le détruire de nouveau, tellement c'est bien quand on les casse, les murs…
Et c'est vrai que, même moi qui ai seulement vécu ça à travers la lucarne, j'ai eu l'émotion au bord des yeux à quelques moments quand ils l'ont cassé ce foutu mur et que cette curieuse Allemagne où chacun était l'espion de tous les autres, où les gens roulaient dans les voitures les plus tristes du monde et où les sportifs étaient élevés comme des grenouilles de labo, avec tous et toutes les mêmes poils au menton et les mêmes records imbattables… J'ai été ému de la voir partir cette Allemagne et sans regrets ni nostalgie.
Quand les gens ont couru les uns vers les autres sans même avoir besoin de chabadabada pour se prendre dans les bras, j'ai eu des yeux de chat Potté, et quand l'ancien est arrivé le violoncelle sous le bras et qu'il s'est installé, là, dos au mur pour jouer ce qui ressemblait à l'adieu à un monde passé, j'ai même été pris d'un petit tremblement de menton.
Et puis le temps est passé, vingt ans, et plus personne ne s'espionne ou alors c'est par habitude, pour tuer le temps, les voitures tristes ont disparu, mais les belles ne les ont pas forcément remplacées par là-bas , l'Allemagne ne fait plus vraiment trembler le monde du sport, ses nouveaux sportifs sont beaux, jeunes, sains et perdent tant qu'ils peuvent… on ne peut pas tout avoir…
Mais comme disait quelqu'un il y a quelques jours, on a pensé qu'il suffisait d'être libre pour que tout s'arrange… on le pensait et moi le premier…
Et aujourd'hui que je sais que ça ne suffit vraiment pas, je me dis que l'on devrait peut-être passer moins de temps à rappeler à cet Est de là-bas combien le temps du mur était dur, et il l'était encore plus qu'on ne peut l'imaginer, un temps que l'on pourrait alors passer à leur construire non pas un mur mais juste un avenir… Mais moi ce que j'en dis et puis j'ai des œufs à battre alors le mur…

Mais pourquoi, bon le mur c'est fait et maintenant… est-ce qu'ils nous cuisinent ça…

P.S. : Et puis finalement c'est facile de casser les murs, enfin certains... moi aussi j'en ai cassé un, celui qui illustre cet article monté à l'occasion d'un évènement LG… enfin j'ai surtout demandé gentiment au monsieur qui avait une grosse scie qui fait du bruit de le casser pour moi et depuis moi aussi j'ai un bout de mur chez moi et dessus il y a même un love que Castelbajac à écrit dessus… Mais c'est une autre histoire que je vous raconterais peut-être… un jour…

La nouvelle cuisine qui parle est arrivée…

Une cuisine, c'est un endroit où l'on… cuisine… mais pas seulement. Dans une cuisine, on boit du café ou des coups, on grignote, et on parle, de tout, de rien, de ce qui fait la vie, celle de tous les jours comme celle des grands jours.
Et dans la cuisine de Mais pourquoi est-ce qu'ils nous cuisinent ça… dorénavant on va parler de tout ça et bien d'autres choses. Je me poserai, souvent le soir, pour parler de mes plaisirs de la journée, ou de mes coups de gueule… ou de mes envies, ou de tout et de rien et pourquoi pas de bouffe aussi... Pour parler et qu'on parle ensemble, quelques minutes ou toutes la nuit dans ma cuisine…
Et si jamais vous aussi vous voulez parler de ça ou d'autre chose… n'hésitez pas !
Et pendant ce temps les articles consacrés à la cuisine vont petit à petit rentrer chez eux sur Mais pourquoi il nous raconte ça… petit à petit comme l'oiseau fait son nid…

Et pour la première si je parlais d'un mur qui commence à me… mais alors sérieusement !

lundi 31 août 2009

Buvez du lait, qu'ils disent… mais moi, après cette pub j'me demande !!!

Des fois les pubs sont drôles, des fois elles font rêver, les plages, les filles, c'est souvent ce qui fait rêver… les garçons ! Des fois elles sont simplement informatives, enfin si l'on considère beau, indispensable, merveilleux comme des adjectifs informatifs... Et des fois, on se demande vraiment, mais alors vraiment, si le concepteur… et moi, là, je me demande vraiment si j'ai encore envie de boire du lait !
Mais c'est à vous de voir !
Ah c'est la rentrée et donc aussi celle de Mais pourquoi est-ce qu'ils nous cuisinent ça… qui va maintenant vivre plus régulièrement !


Mais pourquoi, je me demande comment les poules se lavent les dents… est-ce qu'ils nous cuisinent ça…

mardi 11 août 2009

Un bien drôle de bouillon qui finit en bol de bouillon marin aux palourdes…

Quand j'ai reçu les bouillons Ariaké, je les ai d'abord trouvé bien étranges au point de me demander si je n'étais pas cette fois entré véritablement dans la quatrième dimension culinaire… Il faut dire que ce que je tenais entre mes mains n'avait rien à voir avec ce que j'attendais.
Quand je parle bouillon, je m'attends à rencontrer ce que je retrouve depuis que ma mère jetait les siens au fond de la marmite, un p'tit cube bien rangé dans du papier doré ou argenté et là… là j'avais l'impression d'avoir un sachet de thé odorant entre les mains… Et c'est tout juste si comme un couillon je n'avais pas déchiré tout ça dans l'espoir de retrouver mes repères et mon petit cube si attendu ! Et puis la première surprise passée, j'ai soupesé, tâté, reniflé… tourné et retourné et finalement j'ai essayé le bouillon aux coquillages.
Au final la senteur du bouillon envahit la cuisine dès son arrivée dans l'eau et quand les autres éléments viennent le rejoindre c'est presque une vague parfumée aux embruns maritimes qui semble se répandre dans la casserole et dans la maison… Il s'agit donc plus que d'un bouillon, on pourrait presque l'utiliser brut, tout juste sortant des frémissements et en cela il ne manque ni d'originalité ni de qualité. Mais il faut aussi remarquer que ce plaisir a aussi un prix 3,79 euros pour un paquet de cinq sachets (prix indicatif)…
Et maintenant c'est à vous de voir et si vous voulez donner votre avis !
Bol de bouillon marin aux palourdes
Ingrédients : 1 sachet de bouillon aux coquillages Arikaké – 35cl d'eau – 8 à 10 palourdes – 3 ou 4 petites ciboules – du wasabi
Portez l'eau à ébullition à feu vif, puis baisser le feu et ajoutez le bouillon et laisser blobloter pendant environ 8 minutes. Retirez le sachet, ajoutez les palourdes et les ciboules juste lavées et coupées un peu au dessus du blanc. Laissez remonter la température du bouillon sur le feu, 1 ou 2 minutes suffisent, puis couvrez et laissez reposer une petite dizaine de minutes.
Diluez ensuite du Wasabi à votre goût dans une càs de bouillon et répartissez-le sur les palourdes. Servez de suite.
Vous pouvez aussi ajouter des algues wakamé à cette recette pour donner un côté encore plus marin à cette préparation.

Mais pourquoi, ô combien de marins et combien de capitaines qui sont partis joyeux… est-ce qu'ils nous cuisinent ça…

vendredi 31 juillet 2009

Petit retour au pays des Géants… et poulet à l'asiatique aux légumes Verts…

Ce jour-là j'avais rendez-vous avec deux géants du côté de l'Atelier des Sens, un vert, le Géant Vert, forcément… et l'autre même pas vert et aussi mal rasé que moi… Bon présenté comme ça, on pourrait penser que je n'aime pas le deuxième géant de la soirée, que je lui en voudrais d'on ne sait pas trop quoi, ou que je nourrirais peut-être une certaine jalousie envers le cuisinier qui nous a accompagné ce soir-là, Gontran Cherrier ! Alors qu'il n'y a aucune raison du tout du tout du tout d'être jaloux de ce garçon là...
Et pourtant je pourrais, je pourrais lui en vouloir d'être pétri de talent et en même temps beau, jeune et intelligent. Comme je pourrais aussi lui en vouloir juste parce que quand les filles disent son nom curieusement, elles ne disent pas Gontran, mais Gontraaaann… en faisant papillonner leurs cils. Alors qu'à moi, elles me disent juste tiens Dorian tu m'passes le sel… sans même quitter Gontraaann des yeux ! Je pourrais !
Et pourtant non, je ne lui en veux même pas simplement parce que le garçon en question en plus de tout ça ne se prend pas du tout au sérieux et ne manque pas d'humour, quitte à se l'appliquer à lui-même ! Y'a des gens comme ça, on peut pas luter…
Du coup après avoir trouvé la vie bien bien injuste, j'ai rangé mon couvre chef en coquille d'œuf et j'ai profité de la soirée au milieu de la bande de blogueuses présentes ce soir-là, Audrey, Adèle, Anne, Manue, Gwen, Nathalie, Philo, Joëlle et Sophie.
Et donc tranquillement, depuis le fond de la classe à côté du radiateur, avec Adèle nous avons coupé, émincé, trituré, mélangé plein de petites choses, des cœurs de palmier, des asperges, du maïs… du Géant Vert, mais aussi des calissons, du tabasco, du saumon… pour réaliser les recettes crées par Gontran.
Au final, lors de cette soirée nous avons attrapé quelques recettes qui montrent que l'on peut faire bien d'autres choses que le maïs, asperges ou cœurs vinaigrette trop souvent sur ma table, avec les produits du Géant Vert. Et aussi que finalement il y avait bien deux géants ce soir-là… même si l'un n'était pas si bien rasé que ça !Petit poulet asiatique aux légumes du Géant
Ingrédients : 2 blancs de poulet - 140g de maïs – 110g de cœurs de palmier – 1 dizaine de tiges d'ail chinois de préférence en fleur – 1 dizaine de ciboules – 2càs de sauce soja – 1càs de nuoc nam – 1càs de sauce prune – 5cl de bouillon de volaille – 3 ou 4 càs de noix de pécan grossièrement hachées – 1càc d'huile de tournesol - poivre
Coupez le poulet en cubes. Lavez et rincez le maïs et les cœurs de palmier, coupez les cœurs en tronçons d'environ 1cm. Emincez assez finement les ciboules. Emincez aussi finement le bas des tiges d'ail et beaucoup plus largement le haut, réservez les deux parties séparément.
Mettez l'huile dans une poêle et faites-la bien chauffer, ajoutez le poulet et faites-le dorer de tous les côtés en remuant régulièrement. Quand il commence à bien colorer, ajoutez la moitié de la ciboule et la partie émincée fin de l'ail. Remuez et prolongez la cuisson 2 ou 3 minutes.
Ajoutez alors le bouillon de volaille, le soja, le nuoc nam et la sauce prune, mélangez et laissez réduire quelques minutes.
Ajoutez le maïs et le cœur de palmier, remuez et prolongez jusqu'à ce que la sauce devienne presque sirupeuse.
Servez en saupoudrant avec la ciboule et l'ail chinois restant et les noix de pécan.

Mais pourquoi, faudrait peut-être que je me rase moi… est-ce que je vous raconte ça…

mercredi 15 juillet 2009

Première critique et grandes questions… le Bert's, café contemporain !

Depuis quelques temps je suis de plus en plus souvent invité à aller goûter des endroits où ça mange… Et depuis je n'arrête pas de me poser des questions, tellement de questions que jusqu'à présent je répondais poliment, non merci madame… Et puis à force une fois j'ai craqué et j'ai dit oui, oui! hoooo oui que je vais vous la goûter votre table !!! Et cette première fois est tombée sur Bert's, café contemporain.
Mais ce n'est pas parce que j'avais dit oui que mes questions avaient subitement disparu, au contraire elles n'arrêtaient pas de tourner en boucle dans mon garage à p'tits vélos… C'est comment qu'on goûte une table ? Je commence par les pieds ou par la nappe… Et est-ce que je dois peser, examiner , vérifier… mais quoi, et comment, et pourquoi ? Et comment, et pourquoi !!! Généralement c'est vers cette question que je me réveille en sueur les yeux exorbités, parce que je suis en train de hurler… là Marie, fraîchement réveillée par ma danse de saint gui nocturne, me regarde et me demande juste… encore celui où tu dois goûter ? Je remue alors la tête pour lui dire oui…
C'est donc dans cet état que je suis arrivé chez Bert's aussi détendu et sûr de moi qu'un cachalot se réveillant dans une usine de sardines en boîte. Et me voilà donc ce midi-là à la terrasse de chez Bert's avec Adèle du coté de la rue ….. devant mon plateau repas à me demander, me demander...
Et comme je ne savais toujours pas comment m'y prendre je me suis dit que ferait Horatio Caine ? Et alors persuadé de sa réponse j'ai sorti mon bloc, mon stylo et j'ai commencé à analyser méticuleusement la petite salade que j'avais à la main… J'ai étudié les ingrédients un par un, j'ai exploré, soulevé délicatement chaque élément, vérifié la présence d'empreintes et finalement regardé le tout avec une mine préoccupée, comme l'aurait fait Horatio... Et après cette analyse j'ai noté salade sur mon bloc… juste salade, c'est la seule évidence qui me soit venue à l'esprit, alors j'ai juste noté salade…
Et j'ai continué mon analyse fine et pertinente avec la même application. Alors à la suite de salade, j'ai aussi noté jus de fruits, sandwich et alors que je m'apprêtais à noter café et dessert… en même temps que je finissais l'exploration de mon petit dessert au fruit d'une cuillère curieuse, Adèle m'a soudain demandé, dis depuis tout à l'heure t'as perdu quelque chose ? parce que si t'espère retrouver les clés de ta voiture tu cherches peut-être pas au bon endroit ! Et d'enchainer c'est pas mal ici, c'est frais, les dessert sont marrants, c'est juste dommage c'est un peu froid quand ça sort du frigo mais c'est bien non ? Et regardant le ticket où le prix était indiqué elle a juste ajouté, le prix ça va aussi… Et conclu d'un et puis c'est pas mal de manger en terrasse non ? Mais tu dis rien… ???
Discrètement j'ai alors fait un jolie boulette avec mes " analyses " et j'ai répondu un si si t'as raison un peu étranglé à Adèle… en même temps que je me disais que la prochaine fois je me demanderai sans doute plutôt ce que ferais Adèle et pas Horatio !
Parce qu'au final elle avait tout dit, si vous allez dans un Bert's découvrir leur carte d'été vous trouverez donc du frais bien frais. N'hésitez pas à fouiller dans leurs frigos, vous y trouverez moult salades, jus de fruits et desserts amusants, appétissants et sans prétention mais qui ne manquent ni de goût ni de saveurs, avant d'aller éventuellement chercher votre casse-croûte du côté des caisses. N'hésitez pas non plus à aller manger tout ça en terrasse, de préférence à la salle, certe cosy, mais un peu encombrée, d'où vous pourrez en plus regarder passer des working girl's et boy's au pas pressé et au regard préoccupé qui peut-être se demandent ce qu'aurait fait Horatio… Et finissez par un petit café en prenant le temps de discuter un peu avec les membres d'une équipe sympathique et accueillante même au pire moment du rush de " celles-qui-mangent-des-salades-qui-n'arrivent-pas-à-les-rendre-aimables… ". Quant au prix, ça va aussi qu'elle a dit…


Mais pourquoi, je sens que je vais enfin dormir ce soir… est-ce que je vous raconte ça…

P.S. : juste une précision que j'indiquerai à chaque fois que ça sera le cas… je n'ai pas payé mon repas.

lundi 8 juin 2009

Attention publicité très très dangereuse pour les chocolats addict's ! Moi je m'y vois déjà…

Le chocolat est un des aliments qui m'inspire le plus de… comment dire, de frissons quand on me le susurre à… Je ne serais pas en train de radoter là d'ailleurs ?
En tout cas moi en regardant, en regardant… en regardant… en… c'est fou le nombre de choses que ça m'inspire… mais il faudrait mettre un petit carré blanc pour que je puisse vous le raconter. Et pour les jeunes qui ne savent pas pour le carré blanc, si jamais vous connaissez un dinosaure demandez-lui !

Mais pourquoi, chooooocolat… choooooocolat… y'a pas je radote… est-ce qu'ils nous cuisinent ça…

jeudi 4 juin 2009

A la recherche du casse-croûte perdu… deuxième épisode, ou quand le chien chaud est vraiment chaud !

Je crois que la première fois que j'ai mangé quelque chose en me disant, j'aime pas, mais alors vraiment pas… et que j'ai pourtant continué à en manger régulièrement, c'était de la moutarde. J'ai d'ailleurs toujours trouvé ça un peu curieux cette manie d'avaler des choses piquantes, bouillantes, des fois gluantes ou qui vous réduisent les papilles en souvenirs douloureux… et pourtant d'y retourner encore et encore !
Et la moutarde fait partie de ces curiosités dont je ne comprends toujours pas vraiment les raisons qui me poussent à les fréquenter.
La moutarde et moi ça date d'un jour de courses avec mon père du côté des marchands de tissus du marché Saint Pierre, là où des rouleaux géants de tissus volent et se déroulent avant de se faire manger par des ciseaux géants eux aussi et de se faire déchirer, arrachés par les mains des dames aux tabliers bleus… Et c'est donc dans une de ces rues qui descendaient du Sacré Cœur que j'ai mangé mon premier hot dog emmoutardé ! La première fois où j'ai tordu le nez, la première fois que j'ai connu le feu du piquant, la première fois où j'ai dit plus jamais, et la première fois où j'ai remarqué la relativité des promesses…
Et depuis, la moutarde et moi, on continue à naviguer entre j'aime et j'aime pas, mais comme je ne sais pas résister au plaisir d'un hot dog, je me suis dit que je pourrais peut-être fréquenter d'autres feux, d'autres petits enfers pour papille
s…
Chien very hot hot !
Ingrédients pour 1 casse-croûte : De la baguette de préférence de campagne (vous pouvez bien sûr utiliser des pains à hot dog mais je préfère le côté craquant de la baguette) - 5g de beurre – ½ oignon émincé – 3 ou 4 oignons nouveaux émincés – 50g de choucroute cuite – 2ou 3 pincées de graines de cumin - 1càs de Savora – 1càc de pâte de curry orange
Mettez l'oignon émincé dans une poêle avec le beurre et à feu moyen faites-le revenir jusqu'à ce qu'il commence à fondre. Ajoutez alors le cumin et mélangez bien. Ajoutez ensuite la choucroute, vous pouvez si vous voulez ajouter une cuillère à soupe de vin blanc, mélangez bien et laissez sur le feu cinq bonnes minutes.
Faites cuire les saucisses selon les indications, de préférence sans faire bouillir l'eau et dès qu'elles sont prêtes monter le casse-croute.
Mélangez rapidement la Savora et la pâte de curry et tartinez-en généreusement le pain, un peu de choucroute aux oignons, les saucisses, tout le reste de la choucroute, les oignons nouveaux, un peu de sauce… Et là commencez à vous demander si votre bouche...
Et si vous vous avez aussi un sandwich qui vous a marqué, une petite madeleine entre deux tranches de pain… n'hésitez pas à participer au concours de sandwiches lancé par le site
www.recettespourtous et Sodeb'O (pour tous les détails du jeux c'est là : Grand concours sandwiches) ! Et surtout n'hésitez pas sur la moutarde comme ça je saurai peut-être si j'aime finalement ça…

Mais pourquoi, quand j'ai mangé mon premier piment j'ai cru que c'était un morceau de lave en fusion… est-ce qu'ils nous cuisinent ça…

jeudi 28 mai 2009

Depuis Dallas j'aime les séries et dans la pub c'est pareil ! La saga Cravendale… des vaches encore des vaches, toujours des vaches…

J'ai toujours trouvé les séries rassurantes, je trouve ça rassurant de savoir que la semaine prochaine et la suivante et encore la suivante on va retrouver les mêmes personnages, les mêmes lieux et des fois les mêmes histoires… et que ça va durer comme ça presque sans fin… Il faut dire que quand j'aime, je suis plutôt du genre qui s'attache. Et quand on me prive de ce que j'aime, je dors mal et quand je dors mal je suis de mauvaise humeur… et quand je suis de mauvaise… ça j'évite d'en parler… Et comme j'aime toute sorte de séries il y a même des pubs que j'aime voir revenir et revenir encore et toujours et la saga des petites vaches Cravendale en fait partie…




Mais pourquoi, eh si, j'ai une tête à boire du lait d'abord… est-ce qu'ils nous cuisinent ça…

mardi 26 mai 2009

A la recherche du casse-croûte perdu… premier épisode, casse-croûtage entre merguez et harissa…

Du temps où mes journées se finissaient au petit matin, forcément, elles ne me commençaient pas exactement au chant du coq… Mes journées d'alors avaient plutôt tendance à se lever comme moi vers 13 ou 14h et j'avais alors pour tout souvenir de la veille une sorte de douleur perçante qui partait en vrille perforante au moindre bruit ! Lors de ces journées-là il n'était pas question que je trouve la nourriture nécessaire à ma survie au sein d'un frigo où se terrait différentes choses qui, un jour, avaient dû être des aliments.
Il faut dire qu'à l'époque les choses de la " bouffe " n'étaient pas pour moi une priorité, elles avaient même pour unique fonction de me permettre d'avancer jusqu'au petit matin suivant... et surtout de me permettre de traquer les filles jusqu'à ces petits matins…
Du coup c'est régulièrement au petit bistro du coin que je trouvais de quoi me remplir en carburant alimentaire. Curieusement j'avais remarqué que, sans doute attentif à ma visible détresse face aux bruits, mon petit bistrotier prenait garde à faire régner le silence autour de moi en me servant mon classique café accompagné d'un copieux casse-croûte saucisson beurre. Il regardait même alors avec désapprobation certains de ses clients décidés à raconter, à ce moment de recueillement, et à grand bruits leurs aventures hippiques ou l'apéro de la veille avec Neness, Polo et les autres… Sans doute que lui aussi avait été un ours sensible bruits matinaux dans une autre vie… c'est en tout cas ce que j'avais compris à son regard qui me disait en silence, je sais, je sais…
Et c'est ainsi que grâce à ce régime, j'ai survécu quelques années et attrapé chacun de ces matins une haleine à mi-chemin entre celle d'un poney sauvage et celle d'un pâté d'une quinzaine de jours…
Du coup quand on m'a proposé d'être jury du concours de sandwiches lancé par le site www.recettespourtous et Sodeb'O , pour tous les détails du jeux c'est là : Grand concours sandwiches , je me suis demandé quel serait le casse-croûte qui aujourd'hui me ferait rêver…
Et après avoir écrasé une larme en pensant à mon saucisson beurre d'antan, je suis parti à la recherche DU casse-croûte qui me ferait saliver et que je suis parti en quête du sandwich perdu…
Et ma première étape va donc être ma version du " sandwich merguez au harissa " comme disait le New york Times dans un article consacré aux casse-croûtes qui nourrissent l'Amérique ! Et si vous voulez vous aussi essayer de me faire rêver n'hésitez pas à participer au jeu…
Casse-croûtage entre merguez et harissa…
Ingrédients pour un casse-croûte : 1/3 de baguette de préférence de campagne – 2 ou 3 merguez – 1tomate pas trop mûre – 50g de concombre – 1douzaine d'olive vertes dénoyautées - de la harissa – de la coriandre fraîche
Faites bien dorer les merguez sur un grill ou encore mieux sur un barbecue. Coupez la tomates en tranches, le concombre en cubes et les olives en 4. Effeuillez la coriandre.
Il n'y a plus qu'à monter le casse-croute, d'abord le tomates, ensuite les merguez, le concombre, les olives, la harissa au goût et la coriandre…
Mangez en vous disant que subitement il fait bien chaud dans votre bouche…

Mais pourquoi, les casse-croutes chicanos vont-ils envahir les States… est-ce qu'ils nous cuisinent ça…